Kevin Masson

4, rue Vautier

Logiquement, il y a un lieu où l’on naît, et un lieu où l’on meurt. Et le temps d’une vie, on peut avoir besoin d’un endroit où faire un peu les deux.

Loin de moi l’envie d’être trop deep, j’avais besoin d’oublier tout en créant des souvenirs, de me détruire et de me sentir vivant.

Je te l’ai peut être jamais dit, mais t’as sauvé la seconde partie de ma vie, ou pas loin… alors merci Matthieu. ❤️

Illustration digitale


Tatoueur à Genève depuis 10 ans, j’ai abandonné le dessin spontané qui remplissait mes feuilles de cours universitaires pour me consacrer pleinement à mon univers artistique professionnel.

Pendant le confinement, après une pose, le temps de trier quelques noix, j’ai senti un besoin très intense de créer à nouveau, sans penser aux codes dictés par le tatouage et le corps.

J’ai essayé la peinture à l’huile, mais il me fallait quelque chose de beaucoup plus spontané. J’avais besoin de sortir toutes ces choses de ma tête dans l’instant, sans y revenir, de me débarrasser de ces idées rapidement, pour passer aux suivantes.

Je suis totalement incapable de reprendre une toile le lendemain, obligé de finir ce que je commence dans l’instant. Pas perfectionniste pour un sou mais performant dans l’imperfection, j’ai préféré le pastel à l’huile… c’est gras, salissant, pas très précis, ne sèche jamais. C’est l’enfer… c’est le paradis.

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